La Tendresse de Dieu
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Tome 1 - Françoise - Préface - Messages de conversion des coeurs

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Préface


Jeudi 5 septembre 1996
Jésus le Christ te dicte la préface de l’oeuvre:
«Messages de conversion des coeurs»: ce sera le titre que Je désire donner aux messages de «prière et pénitence». Puis, en préface, tu écris ceci: Je te dicte… Je donne ces messages au monde, Moi, Jésus-Christ, en signe de Ma tendresse infinie, tendresse destinée à chaque âme qui désire vivre en Moi. A cette âme qui Me lira avec son coeur, Je donnerai la vie; Je lui signifierai Ma volonté dans mon Amour pour elle. Ces messages, Je les ai écrits et dictés pour la fraternité de
«Prière et Pénitence» de la basilique de Mon Coeur Sacré, à Montmartre, Paris. Cette fraternité, Je la désire grande et puissante d’amour. Elle est connue déjà dans de nombreux pays, et Je la rendrai beaucoup plus grande encore.
Je désire que chaque âme, que J’appellerai au plus profond de son coeur, lorsqu’elle lira ces messages, «entre» avec son coeur dans cette archiconfrérie de «Prière et Pénitence». Ce n’est pas une adhésion «de forme» que Je désire, mais
une adhésion de coeur. Tous ne se sentiront pas appelés, car chacun a sa mission. Cependant Mes Messages profiteront à chacun de ceux qui Me liront avec bonne volonté. Je vous bénis.
Jésus-Christ

Samedi 14 octobre 1995

Jésus te dicte: Je vous donne ces messages de conversion des coeurs, à vous, membres de la Fraternité de Prière et Pénitence, afin que vous appreniez à connaître votre Dieu Amour, en la tendresse exclusive qu’Il a pour chacun d’entre vous.
Que ces messages soient pour vous source de joie et de paix profondes, afin que vous compreniez ainsi l’urgence de réparer le péché par l’amour. «Prière et Pénitence» est une oeuvre que Je destine, Moi, Jésus le Christ, au salut du monde. Mais pour que vous M’aidiez à racheter, à sauver, J’ai besoin avant tout de l’union intime de votre coeur avec le Mien. Si vous n’avez le coeur en Moi, le Christ, si vous n’êtes pas amoureux de Mon Coeur Sacré, vous ne pouvez offrir parfaitement ni prières ni pénitences. Mon désir est que vous compreniez, à travers ces messages, que Je désire de vous un coeur qui brûle d’amour, et ce, avant quelque sacrifice ou pénitence. La prière, la pénitence sont des moyens pour vous unir à Dieu profondément, lorsque le coeur brûle déjà du désir de Jésus que Je suis. Mais la prière et la pénitence données sans la passion que Je vous demande pour votre Créateur, sont vaines…
Je vous élèverai dans Mon Amour, pour peu que vous le désiriez; Je vous ferai connaître les trésors de Mon Coeur Sacré pourvu que vous Me laissiez enflammer votre coeur du désir de Dieu. Mes messages vous sont donnés par amour d’une petite
âme que J’ai élevée pour Me servir, en vous aidant à Me comprendre. Que chacun laisse entrer Mes paroles en son coeur avec amour, et Je marquerai ce coeur avec les paroles de vie que Je lui destine.
Je vous bénis.
Jésus

Mardi 23 mai 1995

Quand le coeur reste ouvert à la grâce, Je viens, Moi, le Christ, et J’y fais Ma demeure. Si tu as le désir de Me servir, Moi J’ai celui de te nourrir de Mon Amour. Si tu as «très faim», appelle-Moi très fort: Je viens toujours à toi.
Si tu désires vivre en Moi, ton Dieu, Je t’enserre de Mes Bras Divins et Je t’apprends à connaître la passion du Créateur pour Sa créature. Si tu savais les merveilles de grâces qui te sont destinées, pourvu que tu aies le coeur en Moi, tu fondrais…
Quand le coeur s’ouvre à la grâce, l’homme renaît: il revit et devient heureux…, mais pour cela, il faut un coeur d’enfant, tout simple…: c’est tout mais c’est beaucoup.
Jésus

Dicté le jeudi 25 mai 1995

Lorsque le Ciel se penche sur la terre pour sauver les hommes, c’est que quelque chose ne va pas.
Le mal sévit partout où l’homme l’accepte, et en ce moment où vous vivez, il l’accepte beaucoup…, tellement que la colère de Dieu serait déjà là s’il ne se trouvait des âmes saintes pour l’apaiser.
Ces âmes acceptent de racheter le péché pour l’amour; elles acceptent de porter de petites croix afin de M’aider à sauvegarder l’humanité en péril. Ces âmes, Je les veux saintes, au sein de la fraternité de «Prière et Pénitence»: Je désire qu’elles obéissent au souffle de l’Esprit que Je pose sur elles pour les guider en ce que Je leur demande.
J’ai sur chaque âme un dessein particulier; mais pour qu’elle Me comprenne, J’ai besoin qu’elle Me livre son coeur, de toutes ses forces, et tel qu’il est. Car Je ne saurais utiliser des sacrifices donnés sans amour… Ce n’est pas de votre souffrance dont J’ai besoin, mais de votre amour. Si la souffrance acceptée avec le coeur Me plaît, c’est parce qu’elle Me permet d’unir intimement Ma Créature à Moi-même, le Christ. Je n’ai que faire d’une souffrance que vous vous imposez si vous ne vous sentez pas unis davantage à Moi en la portant. Comment vous sentir unis à votre Christ lors de vos pénitences? En Me désirant, Moi, qui Suis, avant toute souffrance. C’est vivre avec Moi que vous devez désirer, comme cette âme qui écrit Mes paroles: vous devez désirer votre Christ au point de ne plus vouloir le quitter une seule seconde: vous devez «rêver» de Mon Amour, comprenant que c’est le bonheur éternel que Je vous propose. Alors seulement, vous comprendrez le sens du mot «pénitence ». Vous comprendrez qu’il ne s’agit plus de se priver pour avoir mal, mais qu’il s’agit d’aimer pour comprendre que les pénitences que je vous propose sont de véritables «cadeaux d’Amour de Dieu», comme Me l’a dit cette âme qui écrit pour Moi, alors que Je lui demandais trois «sévères» pénitences à porter sa vie durant. Le ressentez-vous, Mon Amour, pendant ces jours où vous avez décidé de «faire pénitence» pour Moi? Si vous ne le ressentez pas, c’est que vous n’avez pas assez soif de Moi. Vous devriez faire ainsi que cette âme que Je vous envoie et qui a osé faire un «marché» avec son Dieu; elle M’a dit ceci: «je n’aime pas la pénitence car cela Me fait peur et Me déplaît, mais si Tu me donnes tout Ton Amour infini pour moi, toute Ta tendresse dont j’ai tant besoin, je porterai le monde si Tu le désires…»
Alors Je l’ai exaucée, et Je l’exaucerai davantage encore, lui donnant Mon Amour merveilleux qu’elle désire tant. Et alors elle M’a dit: «Les pénitences que Tu me proposes sont de véritables cadeaux d’Amour.» C’est cela que Je désire que vous compreniez: la pénitence est un moyen d’élever votre âme vers Moi, le Christ, dès lors que vous désirez Mon Amour: car alors Je me fonds en vous et vous unis étroitement à Mon Sacré Coeur. Vous devez avoir la foi en Mes paroles, et Me prier de vous donner le désir de Dieu tel que Je le souhaite: alors vous comprendrez comment l’union du Créateur avec Sa créature peut racheter le monde en péril.
Je vous aime et vous bénis.
Jésus le Christ

Dicté le lundi 29 mai 1995

Sais-tu ce qu’est la tendresse humaine? Elle est une infime partie de la tendresse Divine. Dès lors, tu ne dois pas penser que tu M’offenses lorsque tu embrasses le crucifix que Je t’ai donné. Sais-tu ce que représente pour moi, le Christ, cet acte
de tendresse? Eh bien c’est le souhait que J’ai de chaque âme sur cette terre…: qu’elle Me manifeste son amour pour Moi aussi tendrement que tu le fais. Pourquoi crois-tu toujours Me déplaire lorsque tu Me donnes ta tendresse ainsi. C’est parce que tu n’as pas l’habitude de voir des élans passionnés des âmes envers Moi, alors tu te dis: «ce ne doit pas être assez respectueux»… Sais-tu donc, pauvre enfant, combien le Christ a besoin de l’amour des enfants, combien Je désire la tendresse que ton coeur aspire à Me donner? Sais-tu combien J’ai horreur des actes de piété tièdes et machinaux? Sais-tu combien Je «vomis » ceux qui disent m’aimer et ne Me donnent que tiédeur sous une ferveur apparente? Comprends donc combien Je peux Me réjouir lorsque Je sens une âme baiser Mon crucifix avec amour, pour Moi, pour Me faire plaisir uniquement, gratuitement. Comprends-tu?
Que dirais-tu d’un Dieu «cérébral» et sans tendresse? D’un Dieu infiniment intelligent, maître de l’Univers, mais sans Amour parfait? Non, tu ne L’aimerais pas, et tu aurais raison. Dieu est Amour, et cet Amour est tellement incompris…
Les hommes ont voulu rationaliser Mon Amour, et le détruire ainsi. Si le Dieu que Je Suis et que tu as connu dans ton enfance par les paroles que tu as entendues te paraissait «compliqué et loin», c’est bien que les hommes ont éclipsé Mon Amour.
Me présentant tel que Je ne suis pas. A toi, Je dis ceci, petite âme: tu Me réjouis lorsque tu Me donnes ton coeur aussi fort… Oui, Je t’ai donné la grâce de M’aimer ainsi, et Je la donne à chacun de ceux qui la désirent de tout leur coeur.
Je vais t’expliquer… car Je te vois douter de Mes paroles… Tu penses que «tout le monde» a le désir de ressentir Mon Amour?
Je te réponds: non, pas assez.
Tu penses que Je ne donne pas Ma présence d’Amour à quiconque Me la demande?
Je te réponds: Je donne à chacun selon son coeur. Dois-tu en déduire que de belles âmes manquent de coeur? Non, mais ces belles âmes auxquelles tu penses, et qui sont belles effectivement, sont Miennes différemment: elles Me donnent le
coeur que Je désire d’elles et Me servent de leur mieux ainsi.
Tu Me dis: «elles voudraient bien Ta Présence, Seigneur»…
Je te dis: certes, mais ce n’est pas le désir premier que J’ai mis en leur coeur. J’en ai mis un autre (en ce qui concerne ces âmes saintes auxquelles tu penses), et de ce fait, elles ressentent moins Ma Présence tout en Me sachant là, au plus près
de leur coeur. Mais en toi, J’ai mis le désir profond de Ma tendresse vivifiante: c’est le désir premier que Je t’ai donné. Et ce désir-là Me réjouit en toi.
A d’autres, Je demande autre chose: à chacun selon son âme… Mais, pour en revenir à Mon désir de tendresse chez les hommes, Je te dis: chaque âme a le devoir de Me regarder avec un coeur vrai, entièrement tourné vers Moi… Chacun
Me la doit, cette tendresse, s’il désire M’aimer.

Toi, tu embrasses ton chapelet! D’autres Me donneront autre chose, selon leur coeur; mais comprends bien que Je désire vraiment cette tendresse humaine que J’ai donnée aux hommes pour qu’ils aiment. Si l’homme ne désire pas Me donner tout son coeur comme un enfant, humblement, Je ne peux rien en lui… saisis-tu? Je propose Mes grâces divines, mais l’homme est libre de choisir… Et Je te dis encore: Je désire que l’homme Me demande la tendresse que Je lui destine, de tout son coeur, et Je répondrai, toujours, en Mon temps qui sera le meilleur pour l’âme.
Jésus, le Christ, Fils de Dieu et de Marie

Dicté le mardi 30 mai 1995

Si tu le désires, J’utiliserai le nom de ton baptême, ici: «Françoise»; ceci pour te donner ce message où Je désire te parler du «moi». Tu me demandais tout à l’heure si le «moi» était toujours mauvais.
Eh bien non, il ne l’est pas lorsque le Christ que Je suis vit en toi, car alors Je t’unis à Moi. Il l’est lorsque le démon s’empare de ce «moi» pour l’attirer dans le péché. Le «moi» «seul» n’existe pas: toi, Françoise, tu vis en Moi, le Christ, parce que tu as choisi de M’aimer. Alors, peu à peu, J’extirpe tout ce qui Me chagrine en toi. As-tu peur que Je vive «tout seul» en toi et que tu n’aies plus le droit de ne rien dire?!!
Alors je vais t’expliquer! Car tu Me fais sourire… L’âme a le choix entre le bien ou le mal; en cela, elle est libre d’être heureuse ou malheureuse: si elle choisit de vivre en Dieu, elle se donne à Moi, de tout son coeur pour que je lui apporte le bonheur: c’est elle qui choisit cela, ce n’est pas Moi qui lui impose!
Alors comprends que lorsque l’âme a le désir de vivre en Dieu, Je l’unis entièrement à Moi, le Christ, dans Mon SacréCoeur, car elle souhaite cela: aimer et être aimée = vivre en Dieu.
Et tu Me dis: «que fais-je, alors, si c’est Toi, Jésus, qui vis en moi? Je n’ai plus à exister?» !!! Alors Je te dis: si la créature humaine n’existait pas, Je ne M’unirais pas aussi fort à elle, et je ne serais pas mort sur la Croix pour la sauver.
Alors? Eh bien écoute: lorsque le Créateur a créé l’âme, Il l’a faite avec le désir infini de l’aimer, en la rendant sublime de par son union avec Lui-même.
Pourquoi le Créateur éternel a-t-Il «besoin» de l’âme à ce point? Parce que l’âme est une merveille, vraiment. L’âme est d’essence divine; elle est riche de tout ce que Je lui ai donné comme nuances, la rendant distincte de tout autre au monde.
L’âme est la perle de la création. L’âme, c’est le désir d’aimer, propre à chacune. Dieu est Amour: en créant l’âme, Il a créé le désir d’aimer avec d’infinies nuances, en chaque être. Quand l’âme se «rend compte» de ce qu’elle est (une merveille
créée pour l’amour), elle désire s’unir à Celui qui lui a donné d’être si belle. Elle désire l’union intime avec Dieu afin de devenir, de par sa liberté, ce pourquoi Il l’a créée. En étant unie à Dieu, en Lui, elle découvre le bonheur éternel. Le «moi» de l’âme n’est donc que la liberté de l’être humain. Si toi, Françoise, tu choisis de vivre en Jésus-Christ que Je Suis, ton «moi» devient un avec «le mien» qui est , car ton âme «s’installe» alors dans sa source, qui est Dieu.

Si l’âme ne désire pas retrouver Dieu — puisqu’elle est libre —, c’est qu’elle se donne à Satan qui la tente et essaie de l’attraper. Et à ce moment-là, son «moi» se développe dans l’égoïsme, la solitude, l’orgueil: en bref, tout ce qui vient de Satan. Ce «moi»-là devient union avec le mal. Ce n’est donc encore pas un «moi» propre à l’être. Tout ce que tu penses, dis, ou fais, vient de Dieu ou de Satan; rien ne vient de toi seulement, comprends-tu? Par contre, ton âme, avec ses nuances propres, «accommode» ce qu’elle reçoit et accepte, et c’est ce qui fait sa beauté merveilleuse lorsqu’elle veut vivre en Dieu, ou sa laideur si terrible lorsqu’elle accepte le démon. L’âme: c’est le désir d’aimer. Lorsque ce désir n’est plus,
l’âme est morte. Le «moi», c’est ta liberté de choix avec les nuances merveilleuses que le Créateur t’a données. Voilà! C’est tout et c’est beaucoup, ce que Je t’ai dit aujourd’hui.
Je t’aime et te bénis.
Jésus le Christ

Dicté le mardi 30 mai 1995

Je désire te parler ici de la pénitence.
Tu M’as dit l’autre jour que tu désirais «te rendre compte» que tu m’offrais ces pénitences que je t’ai demandées et que tu désirais être unie très fort à Moi «en ces moments», et tu M’as dit éprouver le besoin de comprendre le pourquoi de ces désirs que J’ai mis en toi, Moi, le Seigneur ton Dieu. Alors Je t’explique. J’ai mis en toi le désir d’être unie davantage au Christ que Je Suis, en t’associant à Mes souffrances.
Ton âme est heureuse — sans que tu le saches vraiment! — de porter ces pénitences pour M’aider à sauver le monde. Et si tu ne doutais pas de la réalité du rachat des péchés par ces pénitences, tu serais plus heureuse. Mais le démon te les fait oublier, ces pénitences, et c’est pourquoi tu Me «réclames» des explications. Il te les fait oublier — même si tu les vis — de manière à t’empêcher de Me les offrir et ainsi t’empêcher d’être heureuse de t’unir à Moi de cette façon.
Tu ne le savais pas…; Moi Je le savais, et J’ai attendu que ton âme Me demande du secours pour t’expliquer cela. Je désire que tu saches que les pénitences offertes avec le coeur — c’est-à-dire en désirant être unie à Moi — Me sont nécessaires pour racheter les pécheurs. Je te l’ai déjà dit, oui… Ce que Je désire te dire, c’est qu’il ne suffit pas de vouloir faire pénitence: il faut aussi les «assumer», ces pénitences, c’est-àdire les vivre sans les oublier comme cela arrive lorsque l’on s’y habitue.
Ton âme a bien senti cela, lorsque tu M’as dit: «J’ai l’impression que ce ne sont pas des pénitences.» C’est vrai, car la joie de Me les offrir comme au premier jour était partie de toi. Qu’allons-nous faire?!!! Eh bien, comme tu es honnête et très têtue, tu vas Me dire: «Seigneur Jésus, cela m’ennuie de faire pénitence si je ne ressens pas la joie et l’Amour en même temps.» N’est-ce pas vrai, enfant…?
Alors Je vais te dire: demande-Moi tout l’Amour que tu désires que Je mette en toi pour ces pénitences: Je te le donnerai. Je crois que Je vais t’offrir ce que tu Me demandes, et tu seras heureuse ainsi, et Moi aussi, car les pénitences sont des offrandes d’amour à Dieu qui te les propose par Amour pour t’élever vers Lui et pour que tu sois toute à Lui. L’âme amoureuse est heureuse d’offrir son amour à Dieu, en participant par ses souffrances modérées à la Passion du Christ, elle s’élève dans l’Amour, en permettant ainsi à d’autres âmes de renaître en Moi. Lorsque Je reçois de l’amour d’une âme, Je le fais retomber en pluie bienfaisante sur l’humanité.
Lorsqu’une âme désire très fort s’unir à Moi et en Moi, elle souhaite M’offrir tout son amour; et si elle sait que son Christ que Je suis pleure par soif des âmes, elle n’hésite pas à partager Ma souffrance en Me donnant son aide par ces pénitences qui sont au-delà de la souffrance, moyen de vivre plus pleinement en Moi. Tu as le désir de t’unir plus pleinement à Moi, enfant: voilà pourquoi tu Me demandes si fort Mon Amour pour réaliser que tu fais pénitence… Je vais te dire quelque chose: tu es très têtue, mais lorsque tu utilises cette «nature» pour Me demander davantage d’Amour, cela devient une qualité! Crois-tu que tu pourrais M’adorer si Je ne te répondais pas par Mon Amour? Non, tu en serais incapable. Tu as besoin de Mon Amour pour vivre… Ce n’est pas grave, tu sais? Je te le donne.
Tu as le désir de porter un peu pour Moi parce que tu as ressenti Mon Amour. Et tu porteras toute la vie sur terre ce que Je te demanderai parce que tu ressentiras Mon Amour. Lorsque tu entends dire: «il ne faut pas vivre de consolations divines», cela signifie: tu ne dois pas t’arrêter à recevoir: tu dois désirer donner. Mais J’ai mis en toi le désir de M’adorer: et lorsque tu M’aimes autant, Je réponds toujours en te donnant Mon Amour: Je ne peux M’en empêcher: tu es trop enfant…
Alors ne t’inquiète plus et vis avec les «consolations» que Je t’apporte qui sont en fait Mon désir de te donner Ma tendresse en échange de tout ce que tu Me donnes et Me donneras. Lorsque Dieu partage avec une âme, Il partage tout: joie et souffrance. Ne crains donc plus ce que tu as mal compris. Vois-tu? lorsque tu t’abandonnes, Je Me repose en toi. Je peux alors te communiquer le désir de vivre en Moi de tout ton coeur. Je ne peux le faire que dans l’âme qui Me désire et Me laisse libre d’agir en elle.
Te rappelles-tu ce que tu Me disais au sujet des pénitences? «Cela Me déplaît fortement», M’as-tu dit… Je t’ai proposé parce que tu M’aimes. Eh bien, Dieu peut tout, vois-tu… Je ne demande à l’âme que ce qu’elle peut porter. Lorsque Ma Mère bien-aimée Marie demande au monde de faire pénitence, Elle demande d’abord de convertir vos coeurs, c’està- dire de les ouvrir à la grâce Divine afin d’apprendre à aimer. Alors seulement vous pouvez faire pénitence par amour. Il est bien certain que l’âme entreprenant de faire pénitence sans avoir le coeur prêt pour cela court à l’échec. D’abord le coeur, enfant…, toujours le coeur… Et le reste vient ensuite, facilement et dans la joie.
Demandez un coeur qui aime…
Cela, tu l’as compris, enfant; tu n’as d’ailleurs compris que cela: aimer et être aimée… Cela Me suffit. Que tu sois faible et fragile, peu M’importe vraiment… Avec le désir de Dieu qui est en toi, Je ferai des merveilles… Vois-tu: la pénitence, la prière, la confession, l’Eucharistie, tout cela ne peut donner vie à l’âme que si elle a le désir d’aimer: désir intense et passionné. Priez pour avoir la grâce de désirer l’Amour. Si vous ne désirez pas l’Amour, vous ne pouvez rien. Aimer et être aimé: tout cela est compris dans Mon Amour; alors si c’est ton rêve, petite âme, sois heureuse, vraiment, car Je te donnerai tout cela; cela s’appelle: Vivre en Dieu.
Jésus le Christ

Dicté le mercredi 31 mai 1995

J’ai mis en toi le Christ que Je Suis. Je suis entré dans ton coeur et c’est pourquoi tu éprouves le besoin de la pénitence pour le rachat des pécheurs et par amour pour Moi en premier lieu.
Ce pourquoi je souhaite cela en toi, Je vais te l’expliquer car tu n’as pas compris encore la valeur de la pénitence.
Ecoute: Je sais que tu ne désires pas t’agenouiller devant Ma Sainte Face si tu n’éprouves pas assez d’amour en ton coeur pour le faire en M’adorant. Cela, c’est Moi, le Christ,
qui te le donne aussi: gloire au Fils de l’Homme, Jésus ressuscité : c’est Moi, le Christ qui te donne ce message en entier ; alors ne crains pas.
Je ne désire pas de toi des actes que tu Me donnerais sans l’amour que Je souhaite dans ton coeur. C’est ainsi : ce que J’accepte chez d’autres, Je ne l’accepte pas chez toi. Tu en es heureuse ?!! Tu te dis: «cela tombe bien car je ne veux rien faire sans adorer!» Alors Je te dis: sois heureuse car c’est Ma volonté pour toi.
«Mais, Me dis-tu… comment faire pénitence puisque Tu ne m’as encore pas donné l’amour pour Toi que je T’ai demandé hier…» Car ton coeur réclame de faire pénitence.
Alors Je vais faire ceci: te donner tant d’Amour pour M’offrir ces pénitences que Je désire de toi, que tu ne t’esquiveras plus en Me disant: «je n’ai pas assez d’amour.»
Mais tu sais, Je vais sourire et toi aussi, car tu n’as pas encore compris que ce que ton coeur réclame avec tant d’insistance, c’est ce que Je désire aussi en toi.
Ecoute: Je vais t’expliquer ce que signifie «faire pénitence», le désires-tu? Cela signifie offrir au Seigneur ton Dieu quelque chose qui coûte à la nature humaine, mais qui est bon pour l’âme puisqu’elle Me rejoint ainsi pendant l’acte de pénitence en ressentant davantage Mon Amour pour elle.
Tu Me dis: «les pénitences que Tu M’as demandées, Seigneur, ne me coûtent pas, au contraire!» Eh bien Je te réponds ceci: la nature humaine a laissé la place à l’âme, en toi.
La souffrance te fait horreur? A Moi aussi… Je n’aime que l’amour que Me donne l’âme pendant qu’elle souffre dans sa nature.
Comprends ceci: si ton âme a pris le pas sur ta nature et que tu es heureuse de faire ces pénitences pour Moi, c’est que tu as compris que pénitence n’est pas souffrance mais joie de s’unir ainsi à ton Dieu.
Je te demande ce que tu peux Me donner, enfant… Comprends ceci: les actes de pénitence «offerts» sans amour Me font horreur. Je te le demande: ne M’offre jamais ces pénitences sans amour. Je sais que cela te répugne à toi aussi sans que tu saches pourquoi…
Enfant, tu es enfant…
Qu’as-tu à Me demander…? Tu désires savoir à quel point la pénitence peut Me «faire plaisir»? C’est l’amour que tu Me donnes en faisant pénitence qui Me rend heureux.
Les actes de pénitence que Je demande servent à l’union intime de la créature avec son Créateur. Ils sont «dépassement» de la nature, c’est tout.
Enfant, comprendras-tu le bonheur que J’éprouve lorsque l’âme désire abandonner sa nature pour ne vivre qu’en Moi? Comprendras-tu enfin la passion du Créateur envers Sa créature? Je vais te dire ceci: lorsque Je t’ai créée, J’ai eu tant de prédilection pour toi que J’ai décidé que J’unirais ta vie à Moi, le Christ, avant l’heure de ta mort. Je t’ai trouvée enfin, et tu M’as reconnu, après ces longues années.
La prédilection du Créateur pour Ses âmes… Je t’en parlerai une autre fois, mais tu peux croire cela: J’ai une prédilection pour certaines âmes ; Je Me donne davantage à elles,
même si J’aime infiniment toute âme…
Non, enfant, les âmes qui ne sont pas Mes âmes de prédilection n’ont pas à être tristes: J’aime la plus petite d’entre elles au point que tu ne saurais imaginer; Je redonnerais Ma vie pour l’âme la plus pécheresse si Je le pouvais, tant Je l’aime…
Ce sont les Mystères du Créateur, ces prédilections; mais tu sais, les âmes de Mes saints peuvent être bien plus belles par leur sainteté acquise — que les âmes que Je «préfère». Et Mes âmes favorites peuvent ne jamais répondre à Mes appels…
Vois-tu? Mystère de l’Amour infini… Retiens ceci: lorsque tu t’abandonnes à la grâce de Dieu, rien ne peut arrêter Mes élans vers toi pour te faire vivre en Moi.
Lorsque tu fais pénitence, à présent, unis-toi à Moi, ton Christ ressuscité; Je te demande de M’adorer. Je t’appellerai, dorénavant, et tu comprendras…
Et ainsi, par cette union de l’âme qui demande à s’élever avec Moi, Jésus-Christ, nous sauverons des âmes qui n’ont pas ce désir que J’ai mis en toi: aimer.
Viens à Moi lorsque Je t’appellerai. Tu le sentiras, maintenant. Jésus, fils de Dieu et de Marie

Dicté le mercredi 31 mai 1995

Jésus, le Christ, Fils de Dieu et de Marie, te dicte : Désires-tu souffrir pour Moi? «Je ne sais pas», Me dis-tu…
Alors Je t’explique ce qu’est la souffrance portée avec le Christ que Je Suis.
As-tu le désir de t’unir aussi complètement que Je le désire, à Moi, ton Créateur et Sauveur? Pour cela, Je désire te donner Mes souffrances à partager… Lesquelles? Outre celles qui t’attendent dans ta mission et qui sont la haine et la cruauté des gens qui Me refuseront en ce que Je leur dirai par ta bouche, il y a les souffrances de Ma Passion, que Je désire partager avec toi. Ce sont les souffrances que Je permets pour toi chaque jour que Je fais, et que représentent les petits ennuis quotidiens de chacun.
Ces souffrances-là sont le lot de chaque âme, et dues aux péchés du monde. Je les ai subies, Moi, Dieu fait homme, pour vous, d’une manière inconcevable…
Quand Je te demande de partager Mes souffrances, cela signifie : désires-tu t’unir à Moi dans ce qui te fait mal chaque jour, comme Je M’unissais au Père pour avoir la force de
porter le salut du monde…
Pour cela, tu dois aimer et seulement aimer le Christ que Je Suis. Lorsque tu souffres, tu dois savoir et croire que Je suis là, à tes côtés et que Je t’aime infiniment et t’aide à porter ton mal en te donnant Mon Amour, et en te permettant de t’unir davantage à Moi; ainsi, l’amour qui nous unit retombe en rosée bienfaisante sur l’humanité.
Lorsque tu acceptes la souffrance quotidienne en te sachant unie et aidée en Moi, le Christ, tu souffres «pour Moi» dans le sens où tu donnes une valeur à ce que tu portes ainsi
en Moi. Si tu aimes le Christ que Je Suis, tu comprendras que Je prends part à ta souffrance, quelle qu’elle soit; Je chéris l’âme qui vient Me demander Mon Amour quand elle souffre, comme une maman chérit son enfant qui vient lui demander sa tendresse lorsqu’il s’est fait mal. Dès lors, si tu as foi que Je désire te donner Mon Amour lorsque tu souffres, t’élevant ainsi vers Moi pour te consoler, tu n’auras plus peur de souffrir les attaques quotidiennes. Je ne désire pas la souffrance pour toi, Mon enfant; mais
ce que tu rencontres sur ton chemin — car c’est le lot de chacun —, eh bien tu dois Me l’apporter en Me disant: «Seigneur j’ai mal et je suis très fragile: console-Moi en Me donnant ton Amour»; Je désire te consoler, comprends-tu? Et cette souffrance qui te pousse à demander Mon Amour si tendre pour toi, enfant, est bonne puisqu’elle t’élève vers Moi.
Comprends-tu? Offrir ta souffrance, c’est cela: c’est Me demander le réconfort de Mon Amour; et par ce désir d’aimer et d’être aimée , Je pardonne aux pécheurs qui ne se tournent pas vers Moi.
Alors Je te redis: désires-tu, si tu souffres, venir à Moi pour que nous nous aimions très fort? Alors Je te bénis. Tu as compris le sens de la souffrance.
Non, pauvre enfant: souffrir pour Moi n’est pas demander d’avoir mal. Cela, Je ne le désire pas de toi: tu ne seras pas capable de cela que Je demande à certaines âmes. A toi Je demande de venir Me demander Ma tendresse, lorsque tu as mal: tu m’offriras ta souffrance ainsi. La souffrance ne vient pas de Moi, enfant: pas la moindre souffrance ne vient de Moi. C’est le démon qui fait mal, et cela est permis par Moi à cause de la liberté que J’ai donnée à l’homme. Si celui-ci a choisi le mal dans ses actes, le mal (en
tant que) souffrance retombe, car Satan tente et ensuite torture âmes et corps…
Je n’ai jamais donné la moindre souffrance à une âme, enfant. Je choisis certaines souffrances et en élimine d’autres pour Mes bien-aimés, mais tout cela est Mon Amour infini.
Je hais la souffrance, enfant, et Je la porte avec joie avec Mes bien-aimés qui peuvent ainsi Me donner leur vie pour que Je leur donne le bonheur éternel.
Quand tu as mal, viens Me voir, et Je te dirai: Je suis là, à tes côtés: aimons-nous très fort et tu oublieras la douleur. Et par notre amour en Moi, le Christ, nous sauverons d’autres âmes de la douleur éternelle. Je t’aime, Mon enfant…
Sais-tu que le mal — Satan — ne veut pas te laisser t’approcher de Moi, ton Dieu? Tu le sais, oui… et tu Me dis cependant : «pourquoi ne l’empêches-Tu pas de me suivre, Jésus»?
Alors Je te réponds: si tu savais à quel point je t’aime, tu comprendrais que c’est pour t’avoir plus près de Moi que Je permets ces attaques. Je désire que tu t’unisses à Moi de toutes tes forces; elles sont faibles, ces forces… et pourtant elles Me suffisent si tu veux bien les utiliser pour Me servir en faisant les petits pas que Je te demande.

Garde ton coeur en Mon Sacré Coeur, toujours. «Coeur Sacré de Jésus, j’ai confiance en Toi.» Dis-Moi cela, souvent.
Je te bénis. Jésus

Dicté le jeudi 1 er juin 1995

Je sais que tu ne comprends pas toujours Mes voies, ni comment J’oeuvre en toi. Ce que tu dois néanmoins comprendre, c’est que Je ne fais rien qui puisse te blesser et te faire mal.
Lorsque le malin vient mettre le trouble dans ton coeur, tu dois te mettre dans Mon Coeur, à ce moment-là, et non t’en éloigner en ayant peur de ce que Je permets comme souffrances pour toi. Tu M’as dit tout à l’heure: «Je désire Te voir, mon Dieu, et je ne sais ce qui me pousse à ce désir…» Eh bien Je te réponds: c’est Moi, le Christ ressuscité, Fils de Dieu et de Marie, qui mets ce désir en toi, afin que tu mérites ce que Je te donnerai bientôt. Tu as le soleil en ton coeur, pourtant, et tu ne le vois pas…
Pourquoi? Eh bien parce que Je te laisse encore un peu aveugle, afin que Je te fasse Mienne comme Je l’entends. «C’est dur», vas-tu Me dire… et Je vais te répondre: Je suis
heureux que cela soit si dur, pour toi, car Je vais te donner tellement…
Je te donnerai cela un vendredi. Vendredi, c’est le jour de Ma Passion. Sais-tu ce que «signifie» le vendredi de Ma Passion? C’est le jour où Je vous ai sauvés et Je le regarde avec Amour, ce jour, et joie, car il a été l’aboutissement de Mon Amour sur la terre.
C’est le jour béni du salut du monde par Mon don total à la volonté de Mon Père: don total d’Amour… Toi, fais de même : obéis totalement à ce que Je te demande… Viens à Moi, ce jour béni où Je t’appellerai. Quand tu seras heureuse, ce jour-là, tu comprendras à quel point Je t’aimais, en ce moment où nous écrivons ensemble.
Je te forme, enfant, afin que tu sois capable de rencontrer Mon sourire sans te cacher. N’aie pas peur. Ce ne sont pas tes péchés qui t’empêcheraient de Me regarder, car Je te purifie en tout instant où Je suis avec toi, mais ce serait le démon qui t’empêcherait d’oser Me regarder comme Je le désire. Oui, le démon… mais tu ne peux comprendre cela à présent, alors laisse…
Maintenant, Je désire que tu Me laisses te redire ceci: lorsque tu t’abandonnes à Ma volonté, Je peux tout en toi. Si tu es malheureuse parfois, à l’idée de t’abandonner à Ma volonté, sais-tu ce que Je ferai? Je te consolerai de Mon sourire Divin. Ne le désires-tu pas très fort, ce sourire? Si, tu me l’as tant demandé!
Viens en Moi, en Mon Sacré Coeur: là est ta maison; là est ton repos. Si tu as soif de Moi à ce point, désaltère-toi en Me lisant dans ce que Je t’ai donné. Je t’aiderai…
Avec la sainte Bible, Mes écrits doivent être ta seule lecture, Ma petite âme…, le reste n’est pas pour toi.
Alors souris et comprends que Je te forme Moi-même tout Seul. Tu vois? tu n’as rien à faire d’autre que M’adorer. Je te ferai lire la Bible, bientôt…; dans un peu de temps, tu seras prête à la lire régulièrement. Je te bénis, enfant de Mon Sacré Coeur.
Jésus le Christ

Dicté le dimanche 4 juin 1995

Je Suis le Christ ressuscité, Fils de Dieu et de Marie. Si tu as faim de Moi, regarde au plus profond de ton coeur et tu trouveras
comment faire.
Eh bien tu dois espérer et lutter de toutes tes forces contre le découragement devant le brouillard que Satan dépose devant tes yeux. Et alors tu Me trouveras.
Vois-tu, lorsque tu as très faim de Moi et que tu ne Me trouves pas, ne désespère pas, jamais, mais assieds-toi et attends-Moi. Je reviens te chercher avec un bouquet de fleurs
pour te consoler.
Si tu as peur quand le brouillard arrive, appelle très fort : Jésus vient toujours. Si Je Me suis fait un peu attendre, c’est pour que tu apprennes à grandir en Me recherchant.
Je sais que tu as mal lorsque Je Me cache. Mais que diras-tu lorsque Je t’aurai montré que ces brouillards ne sont que rêve et que Je suis devant toi à chaque instant? Sais-tu qu’il te suffit de ce petit souffle de foi que Je te demande pour les dissiper, et qu’ainsi tu n’auras plus peur de Mon abandon?
Ce souffle de foi, c’est ne pas te laisser endormir par les doutes que Satan met en toi. C’est comprendre que lorsque tu t’appuies sur Moi, rien ne peut t’arriver.
Je sais que tu es fragile, et Je suis là pour te relever et te dire : ces brouillards te feront grandir et ainsi tu pourras les dissiper facilement.
Quand l’orage sera passé, et cela est bientôt, Je te ferai sourire très fort. Garde ta faim pour ton Dieu, toujours… Ainsi tu M’aides à racheter les pécheurs. Mais ne sombre pas ainsi lorsque tu deviens aveugle: attends-Moi en paix, J’arrive tout de suite : repose en Moi et Je serai là.
Que la course que Je suis allé faire pour toi soit longue, Je te l’accorde. Mais le don que Je t’apporte te consolera de ces souffrances que Je partage avec toi, Ma petite âme favorite.
Que ton repos soit dans les coeurs unis de Jésus et Marie toujours.
Jésus est tendresse, enfant, et Marie est ta Maman consolatrice, alors sois heureuse que nous t’aimions ainsi.
Jésus et Marie

Dicté mardi 6 juin 1995

Sais-tu ce que le monde où tu vis Me fait? Il M’offense si cruellement que Je désire donner Mon Pain de Vie aux petits afin de nourrir ceux qui veulent aimer.
Le monde a tellement perdu le sens du mot «amour» que Je viens, Moi, le Christ, Fils de Dieu et de la bienheureuse Vierge Marie, afin de lui apprendre à nouveau ce qu’aimer
signifie.
Je donne Mes grâces à qui les accepte, enfant, et si tu t’étonnes que le monde en soit là, Je te dis: peu de Mes enfants savent que Je suis Amour; beaucoup Me donnent des actes de piété et sont sourds à Mon appel, pourtant: ils désirent offrir ces pratiques religieuses afin de Me satisfaire, mais ils ne satisfont que leur conscience, aveugle elle-même.
Je les aime, ces enfants qui Me rendent un culte, mais Je les désire dans la vérité: Je viens les éclairer car la lumière manque dans Mes pasteurs, et de ce fait, l’humanité s’enlise.
Quand J’aurai affamé ce peuple en laissant le mal retomber sur lui comme il l’a désiré, Je viendrai et ferai justice. Et cependant, J’aurai converti beaucoup d’âmes avant ce jour terrible.
Par la foi de Mes petits, Je sauverai de la perdition des âmes enténébrées dans le mal: elles sauront que Dieu est et Me rendront hommage comme il se doit.
Dans peu de temps, à présent, Je communiquerai feu et flamme à tous ceux qui veulent être rachetés. Je leur donnerai une force nouvelle qui s’appelle foi et amour.
Et alors, Je vaincrai et le mal s’en ira, dans les profondeurs de l’enfer. Quand le blé sera trié, et il le sera bientôt, Je viendrai et saccagerai les serpents venimeux qui se cachent sur cette terre.
Dès lors, la terre se renouvellera et M’appartiendra comme Je le désire, avec son coeur. Comme Je Suis, au ciel, Je serai, sur la terre. L’heure sonnera bientôt. Et Je ferai justice.
N’ignorez pas Mes paroles; cela signifie: ne vous cachez jamais sous de fausses apparences; Je connais tout de vos coeurs et vous souhaite à Moi, le Christ, entièrement, afin de vous donner Paix et Joie dans Mon Amour. Jésus entend tout et voit tout.
Coeur Sacré de Jésus, Donne-nous un coeur qui aime.
Amen. Je Suis

Dicté mercredi 7 juin 1995

Si tu as le coeur en Jésus-Christ, rien ne peut t’arriver.

Avoir le coeur en Dieu, c’est entrer dans le mystère de la Trinité sainte: comme Moi, le Christ, suis Un avec le Père et le Saint-Esprit, le coeur qui se donne à Dieu est un avec Moi.
Etre un avec le Christ, c’est Me laisser libre d’envahir ton âme selon Mes desseins merveilleux. C’est comprendre que Je Me place en ton coeur, te donnant de «Me vivre», et extirpant tout ce qui est mal de toi.
Ce qui est «mal» en toi est ce qui n’est pas entièrement Moi : il ne s’agit pas de mal volontaire enraciné, chez les âmes qui désirent Dieu, mais de même que l’âme ne se sent unie parfaitement à Dieu qu’au ciel, de même Je ne M’unis à elle sur la terre qu’en fonction de la «place» qu’elle désire Me laisser : beaucoup de place chez Mes saints, et bien peu chez ceux qui Me refusent.
Ce mal est léger chez les âmes qui privilégient l’amour au détriment de la haine, mais il en existe toujours un peu sur la terre cependant: c’est le péché; car tant que l’homme est sur terre, il subit la tentation de la chair avec tous ses péchés capitaux.
Dois-tu en conclure que Je ne peux Me reposer dans l’âme sur la terre? Non, enfant: Je n’aurais pu si Je n’avais donné Ma Vie pour vous; mais l’ayant donnée avec tout Mon Amour, Je vous ai permis de vivre totalement en Moi, par le don de Mes sacrements :
— baptême pour vous redonner vie ;
— sacrement de réconciliation pour vous pardonner vos chutes et vous rendre purs à nouveau, purs de la grâce reçue au baptême ;
— et enfin Mon Saint Sacrement, don de Moi entier et total dans l’Eucharistie, à ceux qui désirent être unis au Christ.

Comprends-tu le don de Mon Amour? Comprends-tu combien Je vous ai aimés pour désirer vous unir aussi parfaitement à Moi qu’au ciel?
Certes, la chair retient l’âme sur la terre, mais le don de Dieu aux hommes est tel, qu’ils peuvent, depuis la rédemption, oeuvrer sur terre en considérant que la vie éternelle leur
est acquise, pour peu qu’ils le désirent.
Cette union de la créature avec son Créateur, Je l’appelle fusion intime de la Grâce avec l’âme: fusion de l’Amour Divin et de l’amour humain qui en viennent à ne former qu’un seul Amour, Mon Amour qui vit et qui est.
Lorsque l’âme accepte l’Amour Divin, Me laissant libre d’oeuvrer en elle, Je prends possession d’elle dans la sainte communion: don intime et merveilleux dont bien peu se rendent compte.
Don de Dieu parfait, entier, total, exquis, pour la créature dont Je suis passionné…
Toi, viens Me recevoir, tout de suite…
Vois-tu enfant, l’Amour que tu ressens en ce moment, c’est le don de Dieu à ton âme, don que Je peux faire à l’âme qui Me désire totalement, amoureusement.
Quiconque vit en Moi peut ressentir cet Amour que Je te donne, quoique de façon exclusive à chacun, et donc différente, mais seule l’âme unie à Mon Coeur Divin par la pureté
que Je mets en elle, pour peu qu’elle le désire, peut entendre tressaillir Mon Coeur de la sorte.
Réjouis-toi du don de Dieu pour toi, enfant… Tu le dois vraiment.
Je désire te parler de ce qu’est le mal, à présent. Le mal est avant tout refus de Dieu, refus de l’Amour infini. L’âme qui accepte le mal se désintéresse de l’amour vrai, ne le désirant ni pour elle ni pour les autres; elle accepte de devenir esclave des attirances de ce monde, se passionnant pour tout ce qui n’est pas saint et engendre le vice: orgueil, convoitise, égoïsme, luxure…
L’âme est libre: personne ne peut lui enlever son désir d’Amour si elle ne le souhaite pas; personne. Ceux qui désespèrent parce qu’ils ne trouvent pas l’Amour seront sauvés, enfant, toujours, et même s’ils deviennent esclaves du péché: pour peu que le désir d’amour leur reste, Je les sauverai.
Mais Je ne peux sauver ceux qui ne veulent pas et il y en a…
Alors Je demande aux âmes qui M’aiment de toutes leurs forces, de M’aider par leur amour, à donner le coeur que Je désire aux âmes sur le bord du précipice. Par cet amour vrai que Je reçois, Je sauve, par Mon désir infini de M’attirer toutes les âmes afin que pas une ne soit privée du bonheur éternel.
Aux âmes qui M’aiment passionnément, Je ne demande que leur amour dans l’offrande de leur vie à tout ce que J’exige d’elles dans Ma passion amoureuse.
Et si Je permets les souffrances de la croix pour chacun de Mes bien-aimés, Je donne la joie, au plus profond de l’âme, et Je comble de Mon Amour celui qui a partagé avec Moi dans la confiance et l’espérance.
Celui qui demeure en Moi n’aura peur de rien, car Moi, le Christ, Je le consolerai et le comblerai de Mon Amour.
Jésus

Le bonheur sur la terre n’est pas possible humainement parlant mais si le ciel se penche sur l’âme qu’Il aime en la comblant de Son Amour, alors l’âme désireuse de connaître
le bonheur du ciel peut le posséder sur la terre, et ce malgré les souffrances qui sont le lot de chacun.
Pour l’âme qui vit en Moi le Christ, sur la terre, Je peux faire des merveilles et la rendre heureuse: c’est le «ciel sur la terre».

Dicté le jeudi 8 juin 1995

Quand l’âme se trouve sur le chemin vers Dieu, Je la soutiens de tout Mon Amour: elle trébuche parfois, se blesse et retombe, mais Je la relève toujours.
Si tu as très soif de Moi lorsque tu tombes, appelle-Moi très vite, petite âme, et J’accourrai toujours te sauver et te bénir.
Si tu savais combien le désir de Dieu profond Me fait te donner à profusion tous Mes trésors! Oui, tu commences à l’entrevoir: cela s’appelle la foi.
Vois-tu, lorsque tu M’appelles ainsi, et que tu es tellement certaine en ton coeur que Je ne peux que te répondre, Je Me précipite autour de toi afin de te bénir en te relevant.
Tu sais, enfant,… c’est cela la foi: c’est aimer tellement ton Dieu que tu Le «forces» à venir: Il ne peut rien te refuser lorsque ton âme s’embrase ainsi.
Oui: aime-Moi, adore-Moi, Respire en Moi, Laisse Mon Amour entrer en toi, Ne pense plus, N’agis plus, Jette ton coeur en Moi Et Je Suis là.
Apaise ta soif de Moi, Puise sans peur: J’ai des ressources infinies d’Amour pour toi. Laisse-Moi vivre en toi.
Voilà: la paix est revenue en toi. Ecoute l’élan passionné de ton âme vers Moi: c’est Moi, le Christ, qui aime en toi ainsi.
Lorsque ton âme Me ressent ainsi, c’est que tu t’es abandonnée à Moi: alors, Je peux te combler de Mes richesses d’Amour. Cherche à t’abandonner davantage encore…
Cela signifie: ne fais plus rien, si ce n’est Me désirer: alors J’agirai de plus en plus.
Ne M’impose jamais des actes que Je ne te demande pas, aussi «pieux» soient-ils: car ce que tu veux, Je ne le veux pas.
Tu en es heureuse? Alors nous sommes heureux tous les deux…
Tu te trouves «fainéante» de ne rien vouloir faire de toi même? Non, tu es seulement incapable de rien faire qui Me convienne et tu en es ravie; tu as raison: Je suis heureux car Je peux tout faire et te donner. Cela te fait sourire…
Moi aussi…
Je Me plais en toi car tu es un rien qui M’aime beaucoup!
Jésus

Dicté vendredi 9 juin 1995

Si tu essayais de Me trouver dans le silence de ton coeur, en bannissant toute révolte contre la souffrance qui t’opprime, tu serais déjà consolée.
Et Moi, le Christ, aussi. Pourquoi donc t’obstines-tu à ne pas croire à Ma passion d’Amour pour toi? Pourquoi te laisses-tu affaiblir par Satan qui te fait croire
que Je désire que tu souffres ainsi de ne pas Me trouver toujours…
Pourquoi Me fais-tu souffrir en Me regardant de tes yeux si tristes qui Me disent: «mais alors, Jésus, Tu ne viens pas me nourrir de Ta tendresse alors que j’en ai tant besoin?»
Sais-tu donc combien Je t’aime et fonds en toi de t’entendre m’appeler ainsi? Et sais-tu combien Je souffre de te voir ainsi triste et esseulée?
Tu ne comprends pas Mes paroles; car tu es enfant. Je te désire enfant et tu dois comprendre par là que c’est ton caractère d’enfant qui M’attire à toi. Mais tu dois aussi comprendre que Je ne fais rien qui te blesse.
Si tu es blessée, et tu l’es, c’est parce que tu ne crois pas suffisamment que Je peux tout à condition que tu aies foi. Je sais que tu penses avoir foi parce que tu sais que Je peux. Mais tu n’as pas la foi que Je désire de toi. Je te veux ferme et inébranlable. Si tu désires Ma tendresse, demande-Moi de t’accorder foi et persévérance.
Cela signifie que Je ne peux que te donner ce que tu désires : l’adoration pour Jésus-Christ que Je Suis, et Ma tendresse pour toi; tout cela s’appelle la vie en Dieu.
Ce que tu demandes, tu l’as en toi si tu as foi que Je te le donne. Je désire que tu vives en Moi et Je te donne cela.
Si tu ne ressens pas Mon Amour tel que nous le désirons, Moi et toi, c’est parce que tu t’obstines à penser que Je donne Mon Amour quand Je le désire.
Alors Je vais te dire: Je brûle de te faire vivre dans Mon Amour à chaque instant qui s’écoule. Si tu n’arrives pas à te défaire de ce doute que Satan met en toi, tu souffres, et Je le permets pour que tu aies davantage confiance en Moi. Je sais que tu ne te sens pas aidée en ce qui concerne ce don d’Amour que Je fais à quiconque le désire…, mais Je suis là, Moi, l’Esprit de Dieu, pour te guider malgré les paroles que tu as entendues de la part d’âmes qui ne savent pas encore que : Je Suis Amour.
Ecoute: tu Me dis: «le Père “X” m’a dit que Tu allais bouder si je réclamais trop»; eh bien Moi, le Christ, Je te dis: Je «bouderai» si tu Me «réclames» moins Mon Amour, te laissant assombrir par la perfidie du démon qui attaque ainsi Mes âmes les plus fidèles.
Je sais que ce que Je te demande est difficile, à savoir: que Je désire te combler de Ma tendresse si grande à partir du moment où tu as foi que Je te la donne tout de suite. Je sais, et pourtant Je désire ce pas de toi, puisque tu dois être le signe de la tendresse Divine.
Fais donc un pas et ouvre les yeux : Jésus le Christ te le demande.
Lorsque tu penses que peu d’âmes saintes sur terre ont eu le don de Ma divine Présence en éprouvant Ma tendresse et en sachant que Je pouvais l’accorder si l’âme avait le désir brûlant de Jésus-Christ (que Je Suis), Je te dis: tu as raison, peu d’âmes ont compris que l’Amour brûle de Se donner pour réchauffer le monde.
Et Je te dis maintenant: J’ai réservé les trésors insondés de Ma Divine Miséricorde pour les âmes de ce temps, afin de sauver en masse avant l’arrivée de Mon Règne sur la terre. Si Je te dévoile tout ceci à toi, petite âme, c’est parce que tu es la plus minuscule créature que J’ai trouvée, faite de peurs, de craintes, et de tristesse de ne pas avoir rencontré l’Amour. Maintenant Je te dis encore: si ta faiblesse est grande — et elle l’est vraiment —, Je Suis Force d’Amour : adore-Moi donc et tu comprendras ainsi combien Dieu aime les tout-petits comme toi.
Enfant, tu n’es capable de rien sans la tendresse de ton Jésus: comprendras-tu donc enfin que si Je «fais» (dans le sens: agir) en toi, c’est que Je t’ai donné Mes trésors de tendresse? Eh bien comprends que, parce que tu feras pour Moi, les âmes verront que Je t’ai donné tout l’Amour que tu désirais…
Et si tu ne fais rien (!!!) c’est que Je ne t’aurais rien donné!
Souris à présent, petite âme : Le soleil est revenu Pourvu que tu ouvres les yeux Et te laisses combler De Mes grâces.
Jésus ressuscité

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